Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas
que arden en la garganta
como el tequila amargo.
En Mictlán hubo cosecha
de calaveras en flor
arrasadas con el soplo de la verdad
ramos de luz violenta
manojo quebrantado de horas
para la epidermis del amanecer.
Esta es la palabra desbocada
el descuido de la voluntad
la sola y unica necedad de escribir,
para que las sombras sean
de una espesura impecable.
Ici il y a un tas de prières agoniques
qui brûlent dans la gorge
comme la tequila amère.
À Mictlán il y a eu récolte
de têtes de morts en fleur
ravagées par le souffle de la vérité
bouquets de lumière violente
liasse d'heures effondrées
pour l'épiderme de l'aube.
Ceci est la parole débridée,
mégarde de la volonté
seul et unique entêtement d'écrire
pour que les ombres soient
d'une épaisseur impeccable.
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Omar Alexis Ramos, «Mictlán», Puerto Santanoche, Écrits des forges, 2018, p. 40-41.